26 juillet 2015
Détritus : dans la série poème N°4
L'hurluberlu hurle chaque soir au fond des ruelles.
Personne ne répond à son cri qui résonne le long des poubelles.
Quelques rats passent, regards fugaces, avant qu'il ne trépasse.
Et le gars stresse et repart toujours dans la mélasse.
Solitude sordide, société fétide, société amibe.
Devenu larve, l'homme vient s'écraser sur le bord du trottoir.
Rien de grave en somme, rien à dire, c'est la fin de son histoire.
Déchet humain, il compte pour rien, tant pis pour lui.
Demain matin, pas de chagrin, chacun sa vie.
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